La réalité,
N’offre pas toujours de quoi nous combler.
Dans ces moments trop difficiles,
Où les larmes s’accrochent aux cils,
Je m’enfuis loin d’ici,
Et je laisse vagabonder mon esprit,
Dans ce monde qui m’appartient,
Là où je suis maîtresse de mon destin.
Ce monde n’a pas de frontières,
Sauf celle de mon imagination,
Il n’y a ni demain, ni aujourd’hui, ni hier,
Je vis au jour le jour sans me poser de questions.
Je voyage sans me soucier,
De ce qui peut m’arriver,
Mais je dois toujours revenir,
Car elle veut me retenir,
Cette dure réalité,
Qui n’a plus rien à m’apporter.