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Publié : 9 mai 2007
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Chapitre 38 : Que d’évènements !

Elle nous chassa de son perron d’un ton menaçant :
« Oh, je m’attendais à votre venue... Ne revenez jamais ou sinon je ne sais ce qui pourrait vous arriver ... Vous êtes en danger ! Soyez très vigilante surtout dans les foules ...
_Madame, écoutez-nous ! C’est très important : nous avons trouvé votre adresse dans un coffre et nous espérions que vous pourriez peut-être nous aider à percer toutes les clés du mystère qui m’entoure ! Nous ne vous demandons que quelques minutes !
_Ecoutez, il est dangereux que l’on parle comme ça aux yeux de tous ! Allez voir M. Mars, c’est un détective privé qui vous aidera sûrement car il est spécialisé dans les affaires étranges... Et surtout faites attention ! »
Et là, elle nous ferma la porte au nez. Il était inutile de continuer à attendre. Nous partîmes et prîmes le chemin de la maison. J’arrivai quand tout à coup le téléphone sonna. C’étaient mes parents. Ils m’annoncèrent :
« Nous avons retrouvé Rosie !! Apparemment, elle était retenue prisonnière par un malfrat ! Elle devait sortir faire les courses, aller chercher le pain etc... car s’il s’aventurait dehors, il aurait été arrêté ! Une amie de ta soeur l’a reconnue dans la rue et a alerté les services de police. Enfin, bref, l’important c’est qu’on l’ait retrouvée ! Et toi comment vas-tu ? Je n’ai pas eu beaucoup de nouvelles de toi ces temps derniers !
_Je suis un peu fatiguée, mais ça va... En tout cas je suis soulagée pour Rosie ! Sa disparition m’inquiétait énormément ! J’essaierais de l’appeler plus tard vu que là elle doit encore se remettre de ses émotions ! Allez, bisous maman, je te laisse ! _ D’accord ! Bisous. »

Je fis part à Enzo de la bonne nouvelle et lui dis aussi que j’étais soulagée que la disparition n’ait pas de rapport avec les évènements étranges qui m’arrivaient. Nous partîmes de la maison pour aller au cybercafé. Je pourrai alors trouver l’adresse de M. Mars. La place se trouvant devant le bar était envahie par la foule. Je voulus savoir ce que tous ces gens attendaient et je fus happée par la foule... Je reçus des coups de toutes parts et tombai par terre. Enzo me souleva et m’emporta à l’écart...

« Ouhh, que ça fait mal à la tête ! » J’ouvris doucement les yeux et vis une chambre avec des murs blancs et un "bip" répétitif avec une odeur lancinante ... j’étais dans une chambre d’hôpital ! Là, une infirmière vint me voir pour s’assurer que j’allais bien. Elle me demanda si je me souvenais de ce qui s’était passé. Je n’en savais rien ! J’avais perdu la mémoire ! J’étais en train de me torturer les méninges après que l’infirmière soit partie quand un homme avec une belle allure vint à mon chevet. Il disait s’appeler Enzo et qu’il était mon ami. Un autre homme vint le rejoindre auprès de mon lit. Il était chauve, assez petit, la cinquantaine. Il était accompagné d’une petite blonde (sûrement sa fille) qui avait l’air futée ...