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Publié : 19 mars 2007
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Chapitre 31 : Le livre et ses secrets

Nous décidâmes de lire ensemble le livre tranquillement le lendemain, c’était dimanche et que je ne travaillais pas. Nous allâmes donc nous coucher. Enzo dormit sur le canapé du salon.
Dimanche, 9h30, après avoir pris nos petits déjeuners, nous nous installâmes sur la table du jardin car il faisait beau. J’ouvris la couverture dorée et je vis une fine écriture manuscrite penchée. Je lus ces quelques mots :
"Toute personne lisant cet ouvrage a ses raisons et trouvera sûrement des réponses à ses questions ... c’est bien pour cela que vous ouvrez ce livre Mme Chibon, n’est-ce pas ?"
Je refermai l’ouvrage violemment. Comment la personne ayant écrit le livre avait pu savoir que je le lirai ? Et comment avait-elle obtenu mon nom ? Je repoussai le livre au bout de la table et j’allai marcher un peu dans le jardin. Enzo le reprit et l’ouvrit à la deuxième page. Il m’appela brusquement d’une voix effrayée. J’arrivai le plus vite possible et là je vis une chose qui m’horrifia au plus au point : il était écrit en lettres rouge sang " Méfiez-vous de l’homme de la librairie, si vous ne faites rien pour l’arrêter, il finira par vous faire du mal".
Je commençai à croire qu’Enzo et moi devenions fous !

Comment un livre peut-il savoir ça ? C’est impossible, complètement impossible ! En tremblant de partout, je tournai la page et je ne vis que des pages blanches, vierges de toute écriture ! C’était dément ! Je tournai désespérément les pages pour trouver quelque choses et à la dernière page je vis la date d’édition du livre : 2008 !! C’était impossible puisque nous étions en 2007 ! Comment un livre pouvait-il exister s’il n’était même pas encore édité ? Toutes ces questions me tourmentaient quand je décidai de ramener ce livre à la librairie dès le lendemain, quand je retournerai au travail. J’espérais que je ne rencontrerai pas l’homme qui avait été agressif la veille. Je mis le livre dans ma chambre pour ne plus l’avoir sous les yeux.
Nous décidâmes d’aller manger au restaurant pour nous changer les idées. Je pris ma voiture et je nous conduisis vers le centre ville quand soudain la femme aux yeux changeant de couleurs arriva en courant sur la route. Je freinai brusquement et l’évitai de justesse. Elle s’écroula de tout son long sur la route, un camion arriva, Enzo courut vers la jeune femme et la ramena sur le bas-côté à temps. Elle était toute convulsée et se ressaisissant quelques instants, elle m’annonça :
"IL m’a empoisonné, je vais mourir à cause de LUI ! Et IL vous tuera si vous ne faites rien pour L’arrêter. Je voulais aussi vous dire quelque chose de très important..."

Sur ces mots, elle s’effondra complètement. J’appelai une ambulance qui arriva quelques minutes après. Je la suivis jusqu’à l’hôpital. Un médecin la mit dans une chambre où il lui fit un lavage d’estomac. Quelques heures plus tard, alors qu’Enzo et moi étions dans sa chambre à la veiller, elle se réveilla en sursaut. Elle était étonnée d’être toujours en vie, elle avait eu tellement peur de mourir. Elle me dit :
"Je vais enfin pouvoir vous préciser ce que je voulais vous dire tout-à-l’heure..."