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Publié : 14 janvier 2007
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Chapitre 20 : De bonnes nouvelles qui en cachent d’autres

Là, bon nombre de questions me montèrent à l’esprit. Pourquoi avais-je entendu cette phrase soudainement ? Pourquoi toutes ces choses plus étranges les unes que les autres m’arrivaient-elles ? Pourquoi ne devais-je pas me rendre à cet endroit ? J’avais l’impression de devenir de plus en plus folle. En tous cas, je jugeai bon de ne pas m’y rendre et partis voir mon très cher ami Enzo. Lui seul pourrait m’aider sur le mystère de la carte de l’ange de la mort que j’avais vue la veille à l’envers.

Je prévins donc le garde que ce n’était plus la peine qu’il m’accompagne et que j’allais chez un de mes amis. Je me rendis donc au plus vite chez Enzo. Je lui expliquai ce qui m’était arrivé. Il m’apprit avec le sourire aux lèvres que cela signifiait que tout le malheur qui avait été annoncé par cette carte était annulé. A la place, j’obtiendrai chance et joie. Je pensais qu’il y aurait enfin un moment de bonheur dans cette histoire et, qui sait, peut-être la résolution de mon énigme.
Toute à ma joie, je lui parlai de cette mystérieuse énigme pour laquelle il ne me restait plus que trois jours. C’est alors que j’avisai son magnifique tarot divinatoire et aperçus comme un symbole sur la carte qui était indiquée dans cette énigme. On aurait dit une sorte de flèche... je tournai la carte, et la flèche aussi tournait et pointait toujours dans la même direction. C’était tout simplement étrange. Je me dirigeai donc vers le tableau qu’elle désignait. Je poussai délicatement le tableau et distinguai derrière une minuscule trappe. Je l’ouvris et trouvai un minuscule bout de papier. On aurait dit qu’il y avait écrit quelque chose dessus.

Poussée par la curiosité, j’introduisis ma main et en extirpai le petit papier. On aurait dit au toucher que c’était de la soie mais il avait l’apparence d’un vieux bout de papier rêche. Dessus était inscrit un numéro de téléphone ainsi qu’une adresse.
Enzo prit le bout de papier de mes mains et le fixa attentivement. D’un seul coup, nous entendîmes comme un “pouf” puis l’air se nappa d’une fine poussière blanchâtre. Quelques secondes plus tard, l’air redevint limpide. Je courus à l’endroit où se trouvait la trappe. Elle venait de disparaître ; à la place, il n’y avait qu’une légère fissure qui en dessinait les contours.
Sonnée par ce qui s’était passé, je décidai de sortir prendre l’air avec Enzo. Nous nous dirigeâmes à quelques kilomètres de là vers la fontaine où j’allais quand j’étais petite. En chemin, Enzo me parla des évènements qui venaient de se dérouler. Il pensait que nous avions besoin de sommeil. Je lui répondis que soit c’était le cas, ou que tout cela s’était réellement passé. Nul ne le savait mais nous choisîmes tous deux la première solution. Elle était du moins plus réaliste.

Une fois que nous fûmes arrivés, je m’assis au bord de la fontaine et me replongeai dans mes souvenirs d’enfance. Puis Enzo vint admirer cette fontaine qu’il trouvait magnifique. Je posai délicatement mes doigts sur l’eau mais au premier contact, je m’écroulai sur le sol. Enzo vint me voir quand d’un seul coup je me relevai... Je n’étais pas dans mon état normal et m’enfuis en courant. Enzo me suivit pendant près d’un quart d’heure de course. Je m’arrêtai enfin, repris mes esprits et demandai à Enzo ce qui s’était passé et ce que l’on faisait là. Il m’expliqua tout...
C’était étrange, j’étais arrivée devant une grotte inconnue. Si seulement j’avais écouté cette voix qui m’avait dit de ne pas aller à cette fontaine !!!