Le lendemain, je me réveillai assez difficilement car j’avais passé une nuit éprouvante entre cauchemars et visions curieuses. Il était à peu près 10h. J’avais encore du temps devant moi avant mon deuxième rendez-vous avec Enzo. Je m’habillai, puis je rendis dans ma cuisine pour prendre mon petit déjeuner. Là je vis un post-it collé sur le réfrigérateur. Il y avait marqué ceci :" Jeudi, 10h30 : rendez-vous chez le banquier". J’avais complètement oublié ! Il était déjà 10h 25min à ma montre ! Je pris mon manteau, mes clés de voiture et je partis en trombe après avoir prévenu le policier.
J’arrivais enfin à la banque, en retard, mais j’étais là ! Il me parla de mon compte et me prévint que si je ne trouvais pas très vite du travail, j’allais me retrouver sans un sou !
Je sortis de l’établissement vers 12h00 et je retournai chez moi afin de manger pour pouvoir venir au rendez-vous d’Enzo avec l’estomac plein. Dès que je l’aperçus, je vins vers lui et comme si on se connaissait depuis toujours. Nous commençâmes à parler de tout et de rien. Je remarquai qu’il était bien habillé et sentait assez bon. Je me trouvais bien en sa présence, en confiance comme si rien ne pouvait m’arriver. Il me demanda si la pierre avait encore parlé et je lui racontai ce qu’elle m’avait dit. Il m’annonça aussi que si je le voulais bien, il pourrait tirer les cartes pour moi car il était spécialisé en cette matière. J’acceptai volontiers. Puis tout à coup, je doutai. Et si ce n’était qu’une ruse pour m’attirer chez lui ? Et si ce n’était pas l’homme que je croyais ?
Il me fit un sourire et tout soupçon s’envola. Il m’indiqua qu’on était presque arrivé. Soudain, il tourna et s’enfonça dans une étroite ruelle plutôt sombre, au fond de laquelle se trouvait une petite maison, coquette mais modeste. Il m’invita à entrer dans sa demeure. L’intérieur était décoré sobrement mais c’était plutôt de bon goût. Il m’emmena dans une pièce où il n’y avait qu’une minuscule fenêtre sur les murs vierges. Au milieu de salle étaient disposées une table et plusieurs chaises. Il me pria de m’asseoir puis il commença à me tirer des cartes... Et aussi à me dire ce qu’elles signifiaient...