Seule, dans la salle,
Une musique qui rythme ses pas,
Une douceur immaculée,
Un monde ailleurs,
Une perfection atteinte.
La ballerine devant son miroir,
Danse depuis toujours,
Semblant nager, voler, rêver.
Elle qui représente la beauté,
Cache ses sentiments,
Tout en dansant,
Jusqu’à l’épuisement.
Pointe par pointe,
Tournant à en perdre la tête,
Une fille que toutes les autres envient.
Gracieuse comme c’est interdit,
D’une clarté époustouflante.
Avec ses yeux merveilleux,
Brillant de toutes les couleurs,
Qui laissent deviner ses rêves,
Mais qui cachent son âme.
C’est pourquoi, elle dansera toujours,
Avec sa petite musique,
Quand tu ouvriras ta petite boîte à bijoux,
Et la petite ballerine dont tu as emprisonné l’âme,
Te suppliera de la laisser s’envoler.
Mais l’impossible est concret,
Et elle devra danser,
Mais ne sera jamais oubliée,
Juste laissée de côté.
Interdite de paradis,
Car on lui avait défendu la perfection.