Collège Jean Moulin

Si dans la vie tout s’effondre,
C’est qu’il faut appartenir à un monde,
Où la différence se paie cher,
Aujourd’hui ressemble à hier.
Celui qui mendie pour son pain,
Se fait du souci pour demain ;
Celui qui ce soir est chez lui,
A bien aussi des ennuis.
Les temps sont durs et la raison,
S’est perdue dans un puit sans fond,
Qu’est devenu l’idéal,
Dans une vie aussi banale ?
Nous cherchons tous à échapper,
A cette triste réalité,
Comme un cauchemar qu’on veut stopper,
S’enracine dans l’esprit à jamais.

Etre différent,
C’est valoir du vent,
On ne vous voit plus,
Il n’y a pas d’issues,
Ou bien la voix des hypocrites,
Résonnent là derrière votre dos,
Pour dire plus de mot qu’il n’en faut,
Tandis que d’autres veulent vous aider,
Qui ont la franchise de parler,
Mais à quoi bon leur expliquer,
Qu’on ne change pas facilement d’idées,
La vie est pleine d’incertitudes,
De doutes, de noir, de solitude,
De gens vous ont ignorés,
Qui soudain viennent vous parler,
A quoi ceux-là veulent-ils jouer,
Vous apprécier ou vous humilier ?

Je cherche des réponses aux questions,
On ne peut pas vivre d’illusions.
Je haïs les gens,
Mais je les aime,
Tout n’est que question d’intentions.
Ceux qui m’ont aidé dans la peine,
On n’a jamais mon attention,
Et si je redoute le changement,
C’est qu’il est la fin d’un temps.
Cependant soyez sûrs qu’un jour,
Ce sera cette fois à leur tour,
De devoir souffrir chaque jour,
Car la roue tourne sans arrêt,
J’en suis certaine,
Vous la connaissez :
La roue de la Destinée...