Un jour, un jour si habituel,
Enfin qui le semblait,
Et qui pourtant changea ma vie.
Tu m’as vu, observée de si loin, et pourtant si près.
J’ai senti une présence,
J’avais peur,
Même mon âme en tremblait,
Mais mon cœur m’incitait à me retourner.
C’est ce qui suivit,
Nos regards se sont croisés,
Tes yeux si bleus m’ont captivée,
J’ai cru m’y noyer.
Ton corps est resté là, sans bouger,
Mais ton âme avait quitté son abri.
Quant à moi, mon cœur s’est arrêté,
Je me suis laissée aller,
Une sensation inconnue,
Est en moi venue.
Elle a caressé mon visage,
Et y a déposé,
Un soupçon de chagrin,
Accompagné d’une larme,
Car mon esprit avait,
En toi reconnu,
L’amour mis à nu,
Qui, sorti de sa cachette,
N’avait plus d’échappatoire,
N’était plus face à son miroir.
Moi, toujours là,
Plongé dans ton regard,
Si profondément dans tes pensées,
Que tous les secrets,
Se sont délivrés.
Toi, tu t’es avancé,
Si près, si doucement,
Que de ton baiser,
Je m’en souviens,
Très bien ...