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Publié : 12 mai 2010
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Chapitre 70 : La fin du rêve

Eiwel eut très peur. Il voyait le regard de Pélénia disparaître... Il tomba soudain sur une énorme dalle de pierre noire. En son centre se trouvait un fauteuil de cuir de dragon rouge.
"Pensais-tu vraiment pouvoir m’échapper ? Pauvre imbécile, tu es si faible. Et tu pensais pouvoir changer le destin de ce monde ? Laisse-moi rire... "
Notre héros avait les larmes aux yeux de tristesse en repensant à tous ses amis restés au château, mais il était plus en colère que n’importe quelle bête féroce. Il se releva tant bien que mal, et fit face au siège, qui lui tournait toujours le dos. Soudain, le siège pivota, lentement pour laisser paraître le visage balafré, immonde de Krunox. Il lui manquait un œil, et la moitié de son visage était recouvert d’un métal verdâtre.
"Comment as-tu survécu ? l’interrogea Eiwel.
_ Mes troupes m’ont téléporté à mon château après que tu m’as infligé cette terrible blessure. Ensuite, les meilleurs médecins du royaume furent kidnappés afin de pouvoir me soigner. Cinq cents médecins ! Ils ont tous travaillé très dur. Mais ils avaient eut accès à beaucoup trop d’informations et j’ai dû les tuer... Enfin, ce n’est qu’un rêve n’est ce pas Eiwel ?
_ Non ! cria Eiwel, Ce n’est pas un rêve je me suis battu, j’ai frôlé la mort, j’ai rencontré l’amour de ma vie... Tout ça n’arrive pas dans les rêves ! Je me suis battu pour ce pays alors que je n’en savais rien auparavant, ce fut long, mais je suis allé jusqu’au bout, et nous y voilà. Tu vas tout gâcher si je ne fais rien. C’est pour cela que je compte bien te tuer ! »
Eiwel courut vers le tyran, épée en main et lui transperça l’abdomen.
"Ahah !, que tu es drôle Eiwel, que tu es drôle. J’ai apporté quelques "améliorations" à mon corps. Je suis maintenant invulnérable ! »
Il rejeta notre héros d’un simple geste du bras et cracha de gigantesques flammes sur lui. Le jeune homme vit alors toute sa vie défiler. Mais pas sa vie de terrien, celle qu’il venait de vivre à Mythologia, cette vie où il était un héros, où l’on ne s’ennuyait jamais. Il repensa alors à Glaedr, à Pélénia et sa mère, à Tristan et son apprenti Gabriel qui n’était qu’un jeune paysan... Et Glaedr, qui était toujours derrière lui pour le relever, le conseiller. Mais là, personne n’était là pour le sauver.
 
Lorsqu’il revint à la réalité, une masse noire se plaça entre Eiwel et Krunox. Un sentiment de soulagement et de peur envahit alors Eiwel. Son sauveur prit la flamme de plein fouet. Le jeune homme en profita pour se dégager et courir jusqu’au bout de l’immense dalle de pierre entourée d’un vide sans fin... Il se retourna alors pour connaître la personne qui l’avait sauvée ; c’était un mage noir, un mage certainement à la solde de Krunox pourtant. Il était à terre mais riait
"Tu vois Krunox ! dit le mage en crachant du sang, Je change de côté ! Eh oui, je trouve plus juste de me battre pour une noble cause que pour toi ! Je vais te tuer Krunox. Mais pas de mes propres mains ! Eiwel ! Viens ici, vite !"
Ce dernier courut vers le mage sans se poser de questions mais l’ennemi fondit sur lui tel un rapace sur sa proie. Eiwel lui asséna alors un coup sur sa cicatrice, ce qui le déstabilisa énormément. Une fois arrivé à la hauteur du mage, celui-ci lui expliqua comment procéder : "Quand Krunox se relèvera, je lui lancerai un rayon qu’il arrêtera avec un autre. Le choc sera terrible et je risquerai de ne pas tenir. Tu prendra le relais si c’est le cas. Place-toi derrière moi, voilà comme ça. Si le rayon me transperce, il arrivera directement sur toi, tu l’arrêtera alors avec tes mains. Tu poussera alors de toutes tes forces ! Compris ? "
Eiwel fit oui de la tête. Comme prévu, le monstre se releva et la mage lança un rayon magique d’un bleu étincelant en direction de Krunox. Celui ci l’arrêta et entreprit la même manœuvre. Le mage fut automatiquement détruit et Eiwel le reçut de plein fouet. Ses mains furent alors brûlées et frappées avec une violence inouïe. Il tint pourtant le choc. Mais il faiblissait pourtant très vite. Il sentait ses forces l’abandonner, et c’est alors que Pélénia, Glaedr et Tristan apparurent derrière lui. Pélénia prit alors la parole : " Nous allons t’aider à lui renvoyer le rayon. Mais pour cela tu dois lâcher prise. Dès que tu l’auras fait, tu seras téléporté chez toi, sur terre. Merci pour tout ce que tu as fait et n’oublie jamais que je t’aime, que nous t’aimons tous et ne t’oublierons jamais. Vas-y !"
 
A contrecœur, Eiwel baissa les mains, il vit alors le rayon s’écraser contre Krunox et le désintégrer. Il tourna alors sur lui-même avec une vitesse prodigieuse et se retrouva alors assis sur son lit, un peu étourdi. Il était triste que cela se finisse ainsi mais heureux d’avoir libéré tout un pays !
 
 
 
Épilogue.
 
Sa mère ouvrit alors la porte de sa chambre en criant : " Et alors ? Qu’est-ce que tu fais à la fin ? Tu as raté le bus !! "
Elle l’emmena au collège et il se retrouva en cours de mathématiques, à côté de son meilleur ami qu’il avait presque oublié. Ce dernier lui demanda : "Alors, qu’est-ce qui t’est arrivé ce matin ?
_ Rien, répondit il d’un air très joyeux, tout s’est très bien passé. »