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Publié : 25 mars 2010
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Chapitre 55 : Le pacte

Eiwel s’accrocha au cou du monstre qui se débattait furieusement, cherchant le trouble-fête qui le gênait horriblement. Cette scène lui rappelait un film qu’il avait vu une fois à la télévision. A force de tourner la tête dans tous les sens, Krunox finit par s’épuiser et s’arrêter. Eiwel en profita pour lui parler : « Krunox, je veux te proposer un marché.
_ Pourquoi devrais-je marchander avec toi, sale petit humain ?
_ Il en est dans ton intérêt et celui de tout le monde. répliqua Eiwel.
La réponse avait été tellement pertinente que Kunox daigna bien l’écouter.
_ Voilà ce que je te propose : prépare tes meilleurs soldats sur le champ de bataille, entoure-toi des alliés que tu désires, et affronte les autres peuples de Mythologia... que je commanderai ! »
Voyant le courage... et l’imprudence du jeune garçon, Krunox éclata d’un rire glacial. « Et tu crois qu’avec tes magiciens, leurs tours de passe-passe et des nains avec leurs haches, tu me feras peur ? Détrompe-toi, valeureux guerrier !
_ Si tu perds, continua Eiwel, tu t’exileras, et tu ne reviendras jamais à Mythologia. Si tu es victorieux, je rejoindrai la Terre, et tu pourras régner en maître absolu sur cette terre. Marché conclu ?
_ Descends, que nous puissions sceller le pacte. »
Eiwel sauta, et serra la main (à son plus grand dégoût) de Krunox. Puis celui-ci disparut pour rejoindre les siens. Eiwel, quant à lui, retrouva ses amis quelques mètres plus loin. Glaedr lui dit d’un air grave : « Je t’ai entendu, Eiwel. Tu risques gros.
_ Nous remporterons la victoire ou je mourrai. déclara Eiwel d’un air solennel. »
 
Aussitôt, les préparatifs de la guerre finale commencèrent. Glaedr partait porter le message à d’autres tribus telles les nains, les centaures, les fées, les farfadets, quelques elfes encore fidèles, en passant par les plus grand magiciens de la Guilde, sans compter des créatures rares, mais redoutables, comme les dragons, les griffons, etc... Les nains forgeaient des armes pour "les plus grands". Les magiciens récupéraient leurs flux de concentration indispensables pour jeter des sortilèges puissants. Les jeunes fées préparaient des onguents magiques pour guérir les blessures les plus graves. De leur côté, Eiwel, Pélénia et le centaure en chef, Kriko, élaboraient leur stratégie. Ils enverraient les premières lignes de nains et de centaures en premier pour effectuer une percée, puis les elfes sur les côtés, légèrement en retrait. Pendant ce temps, les farfadets feraient le tour, invisibles, et les prendraient à revers. Au-dessus, les dragons et les griffons jetteraient de gros rochers sur les ennemis, ou les enflammeraient.
Eiwel était assez pensif : « J’espère que nous remporterons la victoire...
Puis il cria haut et fort : - Pour Mythologia ! Les deux autres répétèrent :
_ Pour Mythologia ! »
Kriko s’inclina, et quitta la tente du campement. En entendant le cor de chasse qui signalait l’arrivée de Krunox et de son armée, Eiwel était prêt à sortir, une épée à la main et revêtu d’une armure. Mais Pélénia le retint par la manche, et lui sauta au coup pour l’embrasser.