A la mi-décembre, une enseignante a été poignardée pendant son cours d’Arts Plastiques par un de ses élèves. Il a fallu que cette tragique agression ait lieu pour faire avancer les choses et pour que l’on parle de la situation inacceptable dans laquelle sont de nombreux professeurs.
L’accroissement des brutalités dans les lieux scolaires ne se limite pas à la ville d’Etampes. Malheureusement, quelques ‘‘zones sensibles’’ font parler d’elles... Les chiffres indiquent une augmentation des actes violents dans 5 à 10% des établissements scolaires, chiffres publiés dans le magazine « Les clés de l’actualité junior ». Une augmentation en partie due à la diversité des milieux sociaux dont sont issus les élèves.
Les violences pendant les cours, quant à elles, sont en hausse depuis la fin des années 1990. Une des pistes explorées pour la résolution de ce problème est de développer le travail d’équipe.
Plusieurs questions se sont posées pour faire régresser la délinquance à l’école. L’une d’entre elles, la présence policière au sein des établissements, a suscité un important débat parmi les adolescents, qui s’y opposent catégoriquement car ils redoutent de voir leur intimité disparaître. De plus, on constate que la présence de la police ne résoudrait rien.
Bien que la France ne soit pas gravement touchée par ce phénomène, contrairement aux Etats-Unis, la question de la violence scolaire est l’affaire de tous (que l’on soit élèves, professeurs, proviseurs ou parents).
Restons vigilants pour ne pas banaliser les actes de violence quelqu’ils soient.
Claire ALOË