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Publié : 28 janvier 2010
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Chapitre 40 : Passage de la frontière

Eiwel était bien décidé à retrouver son double maléfique et sursauta en voyant tous ses autres doubles assis à côté de lui.
« Êtes-vous de mon côté ou bien de celui de Lewie ?
_ Nous sommes avec vous maître ! Jamais nous ne vous fausserons compagnie, jamais ! répondirent en cœur ses clones.
_ Voilà qui me rassure ! Allez-vous rester en-dehors de mon corps longtemps ?
_ Non, rassurez-vous ! Il vous suffit de prononcer l’ordre de nous replier et nous rentrerons dans votre corps en attendant votre prochain appel.
_ Alors, repliez-vous ! »
Aussitôt, les clones d’Eiwel rentrèrent bien sagement dans son corps comme un homme franchirait une porte.
« Retournons au campement, nous n’avons plus rien à faire ici, et en plus les autres bêtes vont s’inquiéter !" conseilla Pélénia qui montait sur le dos de Glaedr. »
 
Une fois dehors, leurs immenses montures les attendaient bien sagement en broutant de l’herbe.
Le jour suivant se caractérisa par un paisible et agréable voyage en direction de la frontière qu’ils virent enfin poindre à l’horizon.
« Je n’en pouvais plus ! Si j’en crois la carte, il ne nous reste plus que mille kilomètres à parcourir ! lança Pélénia à Eiwel qui rougit aussitôt et lui répondit d’un gentil signe de tête. »
Au niveau de la frontière, d’immenses portes en pierre leur barraient le passage. C’est alors qu’un nain qui marmonnait dans sa barbe broussailleuse les aborda. "Vous vous êtes perdu ?
_ Non ! bien sûr que non ! Nous désirons juste passer de l’autre côté... lui répondit Eiwel qui n’appréciait pas tellement la façon dont le nain venait de lui parler.
_ Cela, je m’en doute ! Mais pour y parvenir vous devez prononcer le mot de pass... Mais vous êtes la princesse Pélénia ! Dans ce cas, il n’y a aucun problème ! Je vais ordonner à mes hommes d’ouvrir la porte... »
Le nain courut jusqu’à une guérite et cria de toutes ses forces : « Ouvrez ! C’est la reine Pélénia ! »
Les portes, qui ressemblaient plutôt à d’immenses montagnes, s’ouvrirent lentement pour laisser place à un paysage de désolation, gris, sombre et lugubre, sans végétation ni eau...
« Allez-y ! Bonne journée ! leur lança le nain d’un air radieux qui n’était pas partagé par nos héros qui ravalèrent leur salive en contemplant l’horrible paysage qu’ils venaient de découvrir... »