Les amis continuèrent à marcher pendant des heures et des heures. Tous se plaignaient de souffrir des jambes. Au bout de trois heures, ils firent une pause et s’installèrent pour déjeuner sur une grande étendue d’herbe. Après un bon repas, ils repartirent mais soudain, Eiwel s’écroula. Pélénia, prise de paniqua, se demandant ce qui arrivait à son chevalier servant, entendit Eiwel dire discrètement à Glaedr : “Dis à Pélénia que lorsque que l’on tombe dans le coma de fatigue, il faut qu’une jeune fille se dévoue pour embraser le souffrant.” Glaedr, interloqué, exécuta sa mission et la princesse accepta avec tout de même un peu d’hésitation. Elle procéda donc à un tendre baiser et Eiwel fit semblant de se réveiller. Pélénia était toute gênée de ce qu’elle venait de faire mais Eiwel la remercia. Les amis décidèrent alors de se coucher dans la bonne humeur et de ne pas prendre de risques en voyageant de nuit. Eiwel s’endormit tout fier de ce qu’il avait fait ! Pélénia tenait donc à lui ! Le lendemain matin, tous reprirent la route lorsque tout à coup, ils virent une lumière qui leur brûlait les yeux… Les compagnons d’Eiwel, en voyant cette lumière, hurlèrent « Il faut lutter contre cette douleur, Tristan le magicien doit être derrière ce sortilège ! lança Glaerd. Et à ses mots, Eiwel fut surpris En entendant ce nom, Glaerd reprit espoir pour Pélénia : "Tristan le magicien, celui qui a détruit la moitié de l’armée de Forst le Tyran, et qui avait mystérieusement disparu : si nous pouvions le rallier à notre cause, nous serions sauvés ! »