Collège Jean Moulin

Après être descendue, Artanis se pencha sur moi et me prit le parchemin. Elle l’ouvrit et soudainement une lumière éblouissante envahit la pièce. Artanis lâcha le vieux papier tant l’éclat l’aveuglait. Je le ramassai et le posai sur un bureau qui se trouvait là. C’était une carte, à ma grande surprise ce que je croyais être le parchemin de mes rêves était en fait une carte. La lumière bleutée éclairait une sorte de chemin, la question était : où menait-il ?
Artanis me sortit bien vite de mes rêveries :

« Waouh ! Quelle magnifique lumière !

_Regarde ! L’éclat trace un chemin ! On dirait que c’est La Grande vallée des songes !

_Mais c’est vrai ça et cela ne serait pas Le temple des mémoires sacrées ?

_C’est bien ce que je pensais. De plus, tous les chemins commencent ici, regarde le temple est au centre, c’est le cœur ! Il faut que l’on s’y rende tout de suite.

_Je suis d’accord avec toi, mais je te rappelle que ce lieu est à deux jours de vol ou à trois de marche !

_Hein ! Mais pourquoi faut-il que les trajets soient si longs ?!

_Eh ! Nous menons une quête ! Nous ne faisons pas une promenade de santé. C’est normal que ça soit dur, sinon ça n’en vaudrait pas la peine !

_Rrrarr ! Pourquoi les Elfes ont-ils toujours raison !? »

Artanis ne jugea sans doute pas nécessaire de répondre, car aucun son ne sortit de sa bouche. Nous courûmes dans la chambre raconter notre petite aventure, néanmoins vitale à l’avancement de la quête, à Amënraën. Celui-ci nous écouta avec attention et décida de partir sur le champ. Nous partîmes donc en promettant à la directrice de l’auberge de passer la voir de temps en temps, pour lui faire une petit coucou.