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Publié : 17 novembre 2009
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Chapitre 10 : Eiwel au secours de Pélénia

Quand Eiwel se réveilla quelques heures plus tard, il ne put réprimer un hurlement :
"Wouah !
Cela te surprends de voler ? lui dit Glaedr.
C’est la deuxième fois mais je n’arrive pas à m’y habituer.
Il va falloir, pourtant, regarde, Pélénia vous a trouvé des montures !"

Eiwel se pencha, et vit tout en bas la Fée qui était accompagnée de deux étranges créatures.
Mi-oiseau, mi-serpent, ces créatures possédaient de magnifiques yeux dorés avec des reflets argentés.

"Ce sont des Niarnos, des habitants des bois. Ils sont très confortables, lui expliqua Glaedr. Ils nous permettront de gagner du temps"

Et Glaedr et Eiwel se posèrent sur le sol. Pélénia les accueillit avec joie :
« Comme je suis contente de vous retrou..."
Elle venait de s’effondrer, frappée par une flèche qui venait des buissons...

Eiwel descendit du dos de Glaedr avec encore quelques séquelles de son étourdissement. Il saisit Pélénia dans ses bras. La flèche avait percé sa jambe. Il l’arracha net. La pointe était enduite d’un poison d’un noir inquiétant.
« Inutile de croire à la survie de cette fée. dit une voix surgissant de la forêt. »

Les feuilles se dégagèrent pour faire place à un splendide jeune homme aux oreilles pointues.

« Je m’appelle Robin. Je suis un elfe, et j’avais pour mission de tuer Félénia. Ordre de Frunonx !
Ce n’est pas Félénia, Robin ! protesta sa compagne qui apparut à son tour. Félénia est beaucoup plus âgée ! »
Robin considéra un instant la petite fée. Puis il reconnut son erreur.
« Tu as raison, V’ala, ce n’est pas elle, c’est sa nièce. Qu’à cela ne tienne ! Il vaut mieux exécuter toute la famille, autant achever le travail tout de suite. Caleb ! »

Un troisième elfe fit son entrée. Il banda son arc, et s’apprêtait à tirer, quand :
« Non ! cria Eiwel. Seriez-vous prêt à accepter un présent en échange de l’antidote de cet horrible poison qui tue Pélénia ? »
Robin fit signe à Caleb d’arrêter.
« Quel genre de présent ? demanda-t-il.
Le Grand Livre de Mythologia. »

Glaedr lança un appel télépathique :
« Non, Eiwel, tu es fou ! Ce livre est dangereux ! Les Elfes ont aussi une passion dévorante pour l’or, et ceux-ci doivent être contrôlés par Frunonx, car jamais un elfe n’accepterait de travailler pour le compte de ce troll ! »
Eiwel répliqua :
« Si ça peut sauver Pélénia, je ferai tout pour elle ! »
Glaedr pensa :
« Je comprends mieux, maintenant, quand on dit que l’amour rend aveugle... »