Les mineurs ont huit heures de danger continues comme les chutes d’échelles, les éboulements de galerie, les coups de grisou ou la noyade causée par les inondations.
Pour éviter un coup de grisou, les mineurs utilisaient les souris et les rats qui habitaient le fond de la mine. Ils se servaient aussi d’un oiseau en cage accroché au plafond de la mine car le méthane (grisou) étant plus léger que l’air, il remontait au plafond. Ainsi, si l’oiseau mourait alors il fallait évacuer la mine.
Exemple d’accident mortel : en 1906, 1099 morts environ sur 1800 mineurs présent dans la fosse de Courrière.
Le grisou apparaissait par le perçage d’une poche de méthane, ce gaz était inodore et incolore. Le gaz montait au plafond (d’où l’utilisation du canari) Il suffisait d’une étincelle causée par le frottement entre la rivelaine (outil du mineur) et la roche pour enflammer le gaz qui provoquait une explosion soulevant la poussière qui a son tour s’embrasait et parcourait le reste de la galerie à une vitesse de 1000m/s.
Lorsque les mineurs descendaient dans la mine avec les berlines, il se pouvait que le câble cède et ainsi provoque la mort des mineurs.
Vu que le mineur était payé à la berline de charbon, il se préoccupait plus d’en extraire que de réaliser de bons boisages (morceaux de bois fixés entre le sol et le plafond pour soutenir la roche). Ce qui pouvait causer un éboulement et ainsi provoquer la mort de plusieurs ouvriers.