La salle des pendus était à l’origine appelée « monte habits ». Le nom de la salle des pendus a été donné par les journalistes qui étaient venus voir si les mineurs travaillaient dans de bonnes conditions. Quand ils sont passés devant cette salle et qu’ils ont vus les vêtements pendus au plafond, ils l’ont appelée la salle des pendus.
Dans cette salle, il y avait des bancs placés au milieu avec des douches tout autour pour environ 350 hommes qui venaient se laver dans cette salle chaque jour. Pour s’y retrouver, les mineurs avaient chacun leur numéro inscrit sur le dossier du banc. Chaque numéro était espacé de 10 centimètres ce qui laissait de la place aux mineurs. L’inconvénient de cette salle était que les douches étaient collectives mais l’avantage était que leurs vêtements pouvaient sécher après la journée passée sous terre.
Ce système est pratique. L’homme qui faisait le ménage avait plus de facilité pour nettoyer la salle des pendus car quand les hommes arrivaient de la mine, la poussière accumulée pendant la journée tombait par terre et le sol était poussiéreux. Il y avait trois postes ce qui diminuait considérablement le nombre de mineurs dans les douches.
Les mineurs n’ayant pas la possibilité de se laver le dos tout seul, une personne entrait dans les douches et criaient aux mineurs « DOS ». A ce moment, les mineurs se retournaient tous dos à dos et se lavaient mutuellement le dos.
Pour retrouver ses habits, le mineur avait un jeton avec son numéro inscrit dessus, ce qui lui permettait de reprendre ses habits, la lampe et toutes ses autres affaires pour aller au fond de la mine.
Il y avait deux salles, l’une pour les galibots, l’autre pour les mineurs.