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Publié : 10 mars 2006
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Chapitre 27 : L’auberge aux quelques manuscrits...

Je me dirigeais toujours vers le jardin, et je vis avec stupéfaction la fontaine, ornée de cristaux aux couleurs chatoyantes. Dedans, se trouvaient de superbes sirènes nues, à la beauté ensorcelante. Je les regardais comme figée, puis l’une m’adressa la parole :
« Bonjour, qui es tu ?
_heu...je...je m’appelle Edwin. »

Cette fois-ci, je fis attention de ne pas dire que j’étais en mission...

« Ah ! Mais c’est très joli Edwin ! »

Je le regardais en bavant du coin des lèvres.
« Vous voulez me charmer ?
_Ah ! Non ne t’inquiète pas, nous ne sommes pas des sirènes ensorceleuses ! Nous sommes ici afin de vous donner un spectacle, un divertissement. Et cela fait bien 100 ans que nous sommes ici sans jamais lasser notre public !
_100 ans ? Mais ce n’est pas possible !
_Bien sûr que si ! Nous sommes immortelles. L’être humain mourra bien avant nous...
_Mais, et l’auberge ? Elle n’a pas l’air si vieille !

Cette auberge existe depuis des millénaires. Elle sert de protection contre le danger pour les êtres magiques. Tu vois, Elfric descend de son père, qui descend de son grand père qui... enfin toute la famille était maléfique. Les êtres magiques ont toujours été en danger... Seul l’Elu de la prophétie pourra rompre ce sort... D’ailleurs je demande à le voir celui-là !
_Heu...vous en savez des choses hé hé... je... enfin, c’est stupéfiant !
_Oui, et même que dans cette auberge se trouvent quelques manuscrits de runes dont l’Elu aura besoin...mais ça, je lui dirais lorsqu’il viendra à l’auberge ! »

Je ravalai ma salive à m’en étouffer, et me précipitai vers l’intérieur de l’auberge.

« Et ? Mais où vas-tu ? Reste ! On ne t’a pas montré notre spect...
_Pas grave ! Une autre fois !
_Quel culot celui-là... »

Je courais encore et encore.

« Artanis ! Artanis ! »

Je l’entraperçus derrière les rideaux de la chambre. J’ouvris la porte et la claquai avec force derrière moi.

« Mais tu es fou Edwin ! Tu ne vois pas que nous sommes dans une auberge ?
_Artanis ! Puff ....puff...
_Oui ? Reprend ton souffle, tu peux le faire ! me dit-elle sur un ton ironique.
_Je...il faut que je te dise quelque chose de très important ! »