Il est vrai que la situation, la semaine dernière, était alarmante : licenciement, chômage partiel, pertes financières... Les conséquences se faisaient plus que ressentir en Eure-et-Loir.
La vente de volailles, bien qu’il fût spécifié que le virus était tué une fois la volaille cuite, frôlait les 30% de pertes. « On ne vend plus assez pour payer les salaires », avait affirmé Thierry Pichard, propriétaire d’un abattoir dans son exploitation de Broué.
Heureusement, le premier ministre a récemment débloqué 52 millions d’euros, ajoutés aux 11 premiers pour aider la filière avicole.
Aujourd’hui, les Français sont de nouveau confiants : les ventes sont remontées à moins 15%, et la situation ne cesse de s’améliorer. Bien que l’on puisse s’attendre à ce que d’autres espèces soient contaminées, il reste à préciser qu’il ne s’agirait que de contaminations ponctuelles et sans danger pour l’homme.
Pour l’instant, en France du moins, plus de peur que de mal.