L’armée Romaine
L’histoire commence aux alentours de -30 avant J-C.
La République Romaine prend fin laissant place à l’Empire Romain et, pendant ce temps là, un jeune soldat Romain, Titus Acilius Nerva part en Égypte.
L’armée Romaine à cette époque est composée de 10 cohortes numérotées de I à X. Chaque cohorte est composée de 3 manipules composés elle-même de 2 centuries.
T.A Nerva fait lui partie de la VI cohorte, 2eme manipule et 1ere centuries. Il part de Rome, en galère pour un long voyage à travers la Méditerranée. Il passe en revue son équipement, un casque en fer doté d’une visière pur éviter les chocs frontaux, une cuirasse à lamelles de fer maintenues par des crochets et des lanières de cuir, un javelot (pilum) à longue pointe de fer, une lanière de cuir et de métal protégeant le bas ventre, un glaive court (gladius) dans son fourreau, une dague (pugio) à double tranchant, des sandales (caligae) à semelle renforcée de clous, un bouclier (scutum) fait de bois recouvert de cuir avec un renfort central, et sa lance ( hasta).
Il profita alors du voyage pour explorer la galère qui l’emmenait en Égypte. Le bateau (qui mesurait à peu prés 50 m de long et 15 m de large) était munis d’une passerelle servant à se jeter sur les bateaux adverses munie ou non de catapulte. La voile était en carré et montait sur 3 mâts.
Il débarqua aux pays des Pharaons et entama une longue marche à travers l’Égypte. Le soir venu, Titus établie le campement :
Celui-ci fut construit à proximité d’un plan d’eaux, du triarii et du fourrage.
L’enceinte est tracée par un augure, de grandes lignes perpendiculaires son tracé dans l’intervalle desquels les troupes dressent les tentes. Autour du camp est creuser un fossé dont la terre sert à former un talus.
Au matin, l’armée se mit en marche avec dans leurs sacs : 17 jours de vivres, la gamelle, le matériels de construction du campement et leurs effets personnels (pour un total d’environ 40 kg).
Titus observa la méthode de marche.
L’ordre de marche ne changeait jamais :
Etant donné le risque d’attaque ennemie, la formation agmen quadratum fut ordonnée par le commandant qui se trouvait en tête de la colonne et portait l’enseigne.
Titus remarqua que de nombreux petits contingents étaient envoyés en éclaireurs en utilisant les renseignements recueillis par les espions.
L’étape fut longue de 25 km, mais le commandant déclara une marche forcée comme il était souvent coutume.
Le moment attendu par tous s’approchait, la bataille allait commencer.
Une petite armée de soldats égyptiens apparue au sommet de la colline
Les légionnaires se rangèrent coudes à coudes, la cavalerie se mit aux ailes et les éléments légers en avant. Chaque légion en ordre de bataille se présenta sur trois lignes, articulés en manipules.
Les manipules, divisés en centuries, se présentèrent eux-mêmes sur plusieurs rangs afin que chaque manipule puisse effectuer un repli sans affecter l’ensemble du dispositif, ils se séparèrent ensuite les uns des autres par des intervalles égaux à leurs fronts.
Le signale fut donné :
Un javelot lancé par un des soldats déclara l’ouverture de la bataille.
Le combat s’entama et, après plusieurs heures de lutte, les romains mirent les soldats d’Égypte en fuite.
Ils progressèrent jusqu’à la ville d’Al Fayyûm où ils commencèrent le siège. L’armée romaine traça une levée de terre en face de la ville. Sur cette levé de terre on disposa des tours plus hautes que les remparts assiégés, ainsi que des machines dont le principal moteur était fourni par la torsion d’un vaisseau de fibres : ce sont les balistes (sorte d’arbalète à tir courbe), les catapultes (arbalète à tir tendu pouvant envoyer de gros projectiles), l’onagre ou le scorpion (ce sont des frondes mécaniques). L’aries (bélier en fer actionné par des hommes abrités) permis d’ouvrir une brèche dans les remparts. La tour mobile permit de prendre d’assaut les remparts par le haut. La formation de la tortue leurs permit de pénétrer dans la ville sans trop de pertes.
Une fois à l’intérieur, ils conquirent la ville facilement.
Titus, fier de sa victoire, attendait son retour à Rome qui serait plein de gloire
Finis