I - Principes et droits :
Définition de FAMILLE :
La famille est un ensemble de personnes vivant sous le même toit.
Une famille peut aussi être « recomposée ».
Dans la majorité des pays industrialisés, la famille nucléaire (père, mère, enfants) constitue le noyau de la société. Mais, ce n’est pas le cas partout. Ainsi, dans la plupart des pays africains, la notion de famille est beaucoup plus large. Et l’on confie facilement son enfant à un oncle ou une tante. En Afrique centrale, c’est le frère de la mère qui donne son nom à l’enfant. Dans certains pays d’Océanie, l’enfant appartient à la tribu avant d’appartenir à ses parents.
En comptant les parents, les cousins, les oncles et tantes, la parenté en France compte en moyenne 24 personnes.
Les parents sont responsables du bien être de leur enfant, c’est la contrepartie de l’autorité parentale (pouvoir de décision). Malheureusement certains enfants sont négligés ou maltraités.
D’après l’article 371 du Code civil en France, « l’enfant, à tout âge, doit honneur et respect à ses père et mère ».
L’enfant n’est pas l’égal de ses parents, il est sous leur responsabilité et leur autorité ainsi l’article 371.1 : « l’enfant reste sous l’autorité de ses parents jusqu’à sa majorité ou son émancipation ».
L’enfant doit obéir à ses parents, qui ont le devoir de veiller à sa santé, à son éducation, à sa sécurité.
Mais, une famille c’est aussi la transmission d’un héritage, de liens, de secrets, de traditions, de croyances, d’un patrimoine génétique...
En effet, les Grands-parents sont respectés sur toute la planète, avec plus ou moins de force. En Chine, par exemple, on leur dresse des autels pour les honorer. Et, dès qu’ils savent lire, les enfants chinois reçoivent ‘le Livre de la piété filiale’ écrit par Confucius au Moyen Age ; ils y apprennent qu’ils sont d’abord les membres d’une famille avant d’être des individus.
Enfin, chaque enfant doit avoir une identité. A la naissance, un bébé doit avoir un nom, un prénom et une nationalité. Et pourtant, chaque année 40 millions d’enfants ne sont pas enregistrés leur naissance. En France, depuis la loi de 2005, l’enfant peut porter le nom de son père ou de sa mère. En Espagne, l’enfant porte le nom de ses deux parents. En Islande, il n’existe pas de nom de famille (2ème nom = prénom du père avec un suffixe signifiant ‘fils de’ ou ‘fille de’).
II - Constat, situation actuelle :
L’absence d’état civil peut être gravissime pour un enfant. Cela permet de nombreux abus comme comment prouver qu’on est trop jeune pour travailler quand on n’a pas de papiers, pour s’enrôler dans l’armée, ou se marier ? Si par malheur un enfant vient à disparaître, comment le retrouver s’il n’a aucune existence légale ?
Exemple : Dans certaines régions du Népal, seulement 10% des petites filles sont déclarées à l’état civil. Des trafiquants en profitent pour enlever ces petites filles et alimenter la prostitution en Inde. L’association Planète enfants, qui lutte contre la prostitution enfantine au Népal, sillonne les villages pour enregistrer et prendre en photo toutes les petites filles et éviter ainsi leur disparition.
Ainsi, la discrimination envers les filles est sans doute la plus répandue dans le monde. Elle commence dans les familles, où la naissance d’un garçon est souvent mieux accueillie que celle d’une fille. C’est toujours le cas dans les pays pauvres car une fois mariée, la jeune fille rendra service à sa belle-famille et non à la sienne.
Tous les extrémismes religieux, qu’ils soient chrétiens, juifs, musulmans ou sectaires, représentent une menace pour les droits des femmes et des enfants. De plus,
Les familles dans le monde sont partagées entre des modes de vie très traditionnels qui abritent également des injustices et des modes de vie modernes qui ne protègent pas toujours la famille.
Ainsi, dans de nombreux pays, les modes de vie traditionnels disparaissent. Les familles éclatent et connaissent chômage et difficultés. En France, 1 million d’enfants sont pauvres (vivent en dessous du seuil de pauvreté). Les enfants pauvres et leurs familles habitent dans de petits logements, souvent humides, ils ne partent pas en vacances et ne se font pas soigner.
D’autre part, les enfants de couples homosexuels restent au cœur des débats. Alors que dans certains pays d’Europe le mariage et l’adoption homosexuels sont autorisés, en France, c’est illégal.
Pourtant en Occident, le mariage est une union librement consentie. En France, l’âge minimum légal pour le mariage est de 15 ans pour les filles et 18 ans pour les garçons. Mais, dans le monde, les mariages arrangés ou forcés sont encore nombreux. En Chine ou au Japon, certains mariages sont arrangés pour honorer la famille. Ils peuvent avoir de graves conséquences sur l’éducation et la santé. Les filles, une fois mariées, ne retournent que très rarement à l’école. La maltraitance est fréquente dans les mariages d’enfants. En outre, il arrive que les enfants qui refusent de se marier ou qui choisissent leur futur conjoint contre la volonté de leurs parents soient punis, voire deviennent les victimes de « crimes d’honneur » commis par leur famille.
De plus, le mariage précoce aggrave les risques de mortalité maternelle et infantile. Les causes du mariage précoce sont multiples comme le poids des traditions, la pratique de la dot (la somme est d’autant moins élevée que la fille est jeune), l’espoir d’écarter les filles de possibles agressions sexuelles et certaines communautés accordent une place importante à la virginité avant le mariage. Par exemple, au Niger, 77% des filles se marient avant l’âge de 18 ans. Dans le monde, 1 fille sur 3 est mariée avant 18 ans. Cette pratique s’oppose à la réussite de tous les Objectifs du millénaire de l’Unicef.
Enfin, dans malheureusement TOUS les pays du monde, de nombreux enfants sont encore maltraités.
En France, 48 000 enfants sont maltraités : 7200 subissent des violences psychologiques, 5200 des abus sexuels, 5600 des violences physiques. De plus, il existe 71 000 enfants en danger dont 44% pour le manque d’éducation.
En France et dans les pays industrialisés, une nouvelle forme de maltraitance menace les enfants : de plus en plus de jeunes sont livrés à eux-mêmes, sont négligés par les adultes. Ces adultes manquent d’autorité, se disputent, connaissent le chômage, les problèmes de logement...
Cas des mineurs étrangers qui arrivent seuls en France : faire un cadre et découper les articles et surtout les témoignages p 4 les clés de l’actualité n°555.
III - Actions, rôle de l’Unicef :
L’Unicef développe des programmes pour :
faire enregistrer dès la naissance les bébés
aider les familles à donner à leurs enfants le meilleur départ possible dans la vie sur le plan physique et sur celui de l’éveil
D’autres associations s’intéressent également à l’aide aux familles comme SOS Villages d’enfants. Cette association accueille les enfants privés temporairement de parents et refuse de séparer les fratries. En France, il existe 13 villages accueillant une cinquantaine d’enfants chacun et 25 villages dans le monde (où sont accueillis des orphelins et des enfants en situation d’extrême pauvreté).
De plus, il existe des numéros d’appel pour témoigner de violences commises sur des enfants comme ‘Allô enfance maltraitée’ :7 jours sur 7, appel gratuit en composant le 119.
Laurine STANKUS et Gwenaëlle BOURDEAU