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Publié : 2 juin 2008
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La santé, plus qu’un droit, une obligation

I - Principes et droits :

Pouvoir être soigné est un droit pour tous les enfants du monde.
Selon l’article 24 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, chaque Etat reconnaît le droit de l’enfant de jouir du meilleur état de santé possible et de bénéficier de services médicaux et de rééducation.

Pour cela, ils doivent veiller à diminuer la mortalité des enfants, assurer à tous les enfants l’assistance médicale et les soins nécessaires, lutter contre les maladies et la malnutrition, assurer aux mères des soins prénatals et postnatals, développer les soins de santé préventifs. Par ailleurs, les Etats s’engagent à lutter contre les pratiques traditionnelles préjudiciables à la santé des enfants. Une entente entre Etat est indispensable pour mettre en place cette assistance à l’enfant.

II - Constat, situation actuelle :

Tout enfant est malade à moment donné. Mais, certains souffrent beaucoup plus que d’autres. Les enfants sont plus fragiles que les adultes car plus petits et moins immunisés.

Dans le monde, 32 000 enfants meurent chaque jour par manque de nourriture et de soins.
La santé est liée à la nourriture. Dans les pays en développement, la population sous-alimentée manque de protéines, de vitamines, de minéraux et risque de mourir de faim. A l’inverse, dans les pays industrialisés, la population suralimentée consomme trop de graisses et de sucres.

De plus, un milliard de personnes sont privées d’eau potable, d’où des problèmes comme la diarrhée. Certaines régions connaissent des flambées épidémiques. Des maladies sont caractéristiques de régions géographiques. Par exemple, le paludisme, qui se manifeste par de fortes fièvres, fait des ravages chez les enfants et les femmes en Afrique. Un petit Africain en meurt toutes les 30 secondes.

D’autres maladies faciles à combattre, tuent encore dans les pays pauvres. La coqueluche, la poliomyélite, la diphtérie, le tétanos, la tuberculose et la rougeole tuent encore des enfants.
Actuellement, le SIDA, maladie incurable, tue des millions de personnes dans le monde. Environ 500 000 enfants meurent chaque année à cause du SIDA. Les pays les plus touchés sont ceux de l’Europe de l’Est, d’Asie centrale et surtout de l’Afrique.

Les pays industrialisés ne sont pas à l’abri de problèmes de santé chez les enfants. En effet, la consommation de tabac et d’alcool est un problème majeur.
Par ailleurs, 25 % des enfants de 15 à 19 ans boivent au moins une fois par semaine. Les jeunes de ces pays utilisent ces drogues pour différentes raisons : faire comme les autres, montrer que l’on est grand, oublier le stress, les problèmes familiaux et de l’adolescence...

Bébé dormant dans un hamac au Cambodge (Collection HANNEQUIN)

III - Actions, rôle de l’UNICEF

Les associations et organisations humanitaires font leur possible à travers le monde. Par exemple, des campagnes de vaccination sont mises en place : il s’agit de vacciner tous les enfants d’un pays. L’UNICEF travaille en collaboration avec le ministère de la santé, le personnel médical, les écoles, les associations caritatives et les dirigeants. Des chercheurs travaillent aussi à la mise au point d’un vaccin contre le paludisme.

L’UNICEF lance aussi des campagnes d’informations sur la TRO (thérapie de réhydratation orale). Cette thérapie peut être faite par les parents : il leur suffit de faire boire à l’enfant une solution de sel ou de sucre diluée dans de l’eau potable.
Malheureusement, pour le SIDA, rien à ce jour n’est mis en place pour éradiquer l’épidémie. Les enfants contaminés avant la naissance ou après relations sexuelles ne peuvent obtenir de traitement compte tenu du coût trop élevé. Les campagnes de prévention ne sont pas suffisantes.
L’UNICEF et certains Etats luttent contre les mutilations sexuelles comme l’excision. Des pays mènent des campagnes d’informations contre cette pratique (Burkina Faso), d’autres ont adopté une législation (Ghana) ; en France, les personnes coupables d’excision sont condamnées par les tribunaux. Toutefois, la tradition est très difficile à abolir.

Justine TROLET et Axelle GUIGNABEL-PICARD