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Publié : 29 mai 2008
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La guerre, pas seulement un jeu !

I - Constat, situation actuelle :
Didier Clément
300 000 enfants soldats seraient engagés dans des conflits armés.

Les enfants jouent à la guerre dans les cours de récréation ; pourtant, pour certains enfants, la guerre n’est pas seulement un jeu. L’exemple de Ishmael Beah le prouve.

Ishmael est né en Sierra Leone en 1980. En 1991 débute le conflit dans le pays. Il faut des combattants ; une solution, on enrôle les enfants. Ishmael devient soldat de 1993 à 1995. Il est démobilisé en 1996 et après avoir fui le pays, il est recueilli par l’écrivain Laura Simms aux Etats-Unis. Il vit enfin comme un enfant de son âge en allant à l’école. En 2007, il publie une autobiographie racontant sa terrible enfance d’enfant soldat. (cf. : Le chemin parcouru, d’Ishmael Beah).
Son histoire est maintenant très connue. Toutefois, son cas n’est pas isolé. Kanza, un jeune rwandais, a été enrôlé dans le FPR (Front patriotique rwandais). Il rêve qu’on le coupe avec une machette mais la guerre n’est pas un rêve et il est forcé d’y participer.
Et les filles ne sont pas en reste. En effet, même les filles sont soldates comme l’est devenue Catherine en République Démocratique du Congo qui ayant vu toute sa famille tuée décide d’entrer dans la lutte. Mais, sa vie ne devient que souffrance, vol, viol et torture.
Ces trois exemples ne représentent qu’une infime partie des enfants touchés par ce désastre qu’est la guerre.

II - Principes et droits :

D’après la Convention internationale des Droits de l’Enfant, un enfant ne peut être soldat avant l’âge de 15 ans.

Pourtant, il est dit dans l’article 38 de la Convention internationale des Droits de l’Enfant que les Etats s’engagent à protéger les enfants en cas de conflit armé, à veiller à ces derniers ne participent pas au conflit, qu’ils ne soient pas enrôlés.
Par ailleurs ce même souci de protection est repris dans l’article 34 où les enfants ne doivent pas être contraints à une pratique sexuelle ; dans l’article 36, les Etats s’engagent simplement à protéger les enfants contre toute exploitation quelle qu’elle soit. Enfin, l’article 39 présente l’action des Etats à posteriori de ces diverses exploitations. En effet, des mesures appropriées doivent être mises en place pour faciliter la réadaptation physique et psychologique et la réinsertion sociale de tout enfant victime d’exploitation, négligence, sévices ou torture.

III - Actions, rôle de l’UNICEF :

Dos Santos Steven
Malgré l’intervention de l’UNICEF et d’autres associations humanitaires, il est difficile actuellement de mettre un terme à ce procédé. Toutefois, les pays ayant ratifié la Convention internationale des droits de l’enfant possèdent plusieurs moyens de pression sur les pays ne respectant leur engagement :
le soutien financier es pays qui tiennent leur engagement
couper les ivres aux autres
cesser toute livraison d’armes

Mais enfin, pour le quotidien des enfants victimes de cette exploitation, des centres de rééducation et de réinsertion sont mis en place par l’UNICEF. Les enfants concernés ont pu fuir leurs bourreaux. Pour d’autres, après avoir fait pression auprès des groupes armés, trouvé une famille d’accueil et pris en charge leur éducation, les associations prennent en charge les enfants. Ils réapprennent à vivre sans user de la violence. Ils doivent agir sans violence, respecter les autres, travailler dur pour survivre et aussi étudier. Par exempl
e, Catherine comme le reste des enfants de CTO (Centre de Transit et d’Orientation) apprennent l’agriculture. Ainsi, au sortir du centre, les jeunes seront en mesure d’avoir leur propre exploitation et de produire leur nourriture.

LEGUEMAR Nawel, HAUDEBOURG Tristan, LE NAOUR Anne