Le mineur commence à travailler très jeune, vers l’âge de huit ans, par des petits travaux comme le criblage ou le herchage.
Lorsqu’il devient plus grand, il commence à descendre dans la mine. Les mineurs portent une cotte, une barette faite en cuir bouilli, des espadrilles et une rivelaine. Il allait à la lampisterie chercher sa lampe avant d’aller à la mine.
Avant le démarrage du chantier il devait installer le boisage. Puis il extirpait le charbon de la houille grâce à la rivelaine, et plus tard par le marteau piqueur. Les outils fonctionnaient grâce à de l’air comprimé mais il y avait des contraintes comme le bruit des machines, la poussière de charbon.
Une fois descendu dans la mine, le mineur ne remontait que le soir. Le midi il prenait son briquet au fond de la mine. Le soir, il se rendait à l’estaminet, ensuite rentrait chez lui dans les corons.
Il se lavait, mangeait et se couchait pour se réveiller à quatre heures du matin.
Les jours fériés, les mineurs sortaient, dansaient, discutaient entre amis.
Les mineurs étaient souvent frappés par la silicose. Leur vie était dure.