Collège Jean Moulin

Il était mort, mort avec notre espoir, il était mort le sourire aux lèvres sachant que jamais je ne pourrais mener ma mission a bien.
Je m’écroulai désespéré, ma quête se finissait dans un cul de sac sur ce sourire sarcastique.
Undril me réveilla de ma mélancolie par une claque mentale qui fut si forte que je m’écroulai par terre plus surpris qu’énervé.
« Utilise la pierre lakis, me dit-elle.
_Quoi ?
_La pierre que tu as ramenée du futur... »

Aussitôt, je me rappelais de ce voyage, de ces souffrances dans un futur improbable...
« La pierre, hurla Undril, il y a urgence ! »
Je pris la pierre et l’apposais sur la tête du Saïs. Il ouvrit les yeux comme un revenant, ce qu’il était d’ailleurs.
« Pourquoi m’as-tu rappelé ? Je pensais en avoir fini avec cette vie.
_Où est la pierre dit-je plus sèchement que je ne le souhaitais car la peur me prenait. Un mort vivant !... et c’est moi qui l’avais ressuscité.
_Elle est au centre du monde, me dit-il en riant. Ha !ha !ha ! C’est tout ce que je sais. »

L’aube effleurait l’horizon et le Saïs me regardait d’un air désolé. Il s’écroula fondant devant le soleil comme le beurre devant la chaleur. Je m’asseyai, je me sentais sale car j’étais couvert de sang.

Il me vint une idée magnifique. Vu que les Saïs avait sans doute jeté la pierre au fond d’un volcan, si je rentrais dans la bouche d’un midraserpions, il ne devrait pas être trop difficile que celui-ci plonge dans la lave. Il pourrait sans problème m’emmener dans la grotte située au centre de la terre !!!
Je me relevai et me remis en marche vers la terre des midraserpions.