Collège Jean Moulin

La ville était particulièrement sale, des détritus traînaient un peut partout. Le soleil se couchait, mais à cause des hautes murailles protectrices de la cité, je ne pouvais profiter de l’éclat du soleil et de sa teinte couleur sang.
Nous nous faufilions à travers d’étroites ruelles sombres, sans mots dire. Lorsque que le vieillard s’arrêta devant une porte de bois, le soulagement de la fin de ce long trajet ne put curieusement pas m’enchanter. L’appréhension prenait le dessus sur mes sentiments.
« Entre, n’aies crainte, il ne t’arrivera rien...
_Mais qui êtes-vous ?
_As-tu peur ?
_Oui !
_Alors,... je ne te répondrai pas ! »
Choqué par ce retournement de situation j’allai m’asseoir à une table proche. Il n’y avait personne dans l’étrange bicoque, mais la puanteur qui se dégageait de la toiture était insupportable. Pourtant la salle rectangulaire était plutôt bien décorée mais très peu meublée ce qui, pour une raison encore inconnue, me choqua encore plus. J’étais comme dans un rêve, tout de même pas un cauchemar. Néanmoins, l’ambiance était oppressante et pesante mais malgré tout, les deux visages qui se présentaient devant moi étaient réconfortants et calmes. Après avoir observé en détail les moindres recoins de la pièce, je me suis tourné vers mon hôte le regard brûlant.
« Comment saviez-vous mon nom tout à l’heure ?
_AhAhAhAh ! Ça Ewil, c’est une très longue histoire, me répondit le vieil homme.
_Ewil écoute-moi, ce qu’a dit tout à l’heure Stempüs a pu te paraître improbable, même choquant... mais sache avant tout que cela est vrai...
_...
_Il y a une explication, longue, certes, mais rationnelle... Nous verrons cela au petit jour, pour l’heure il est temps pour nous tous d’aller dormir. Bonne nuit petit frère...