Collège Jean Moulin

Et voilà, la deuxième perle était en ma possession, et le quatrième jour touchait à sa fin. Qu’allait-il donc se passer le lendemain ?
Perdu dans mes réflexions, je n’avais pas remarqué qu’une ombre m’épiait par delà les buissons...A ce moment, je vis ma vie défiler devant mes yeux. En pensant à mes parents, je sentis des larmes me couler le long des joues. Je vis le monde basculer et ce n’était pas qu’une impression. J’avais trébuché sur une souche.
« Ewil ! Tu dois te reposer, je vois que l’épuisement s’empare de toi, tu t’es admirablement bien battu dans la forêt. Mais que t’arrive-t-il ? Tu divagues Ewil, regarde où tu marches, attention, EWIL !!! »
Je sombrais dans les ténèbres emportant avec moi l’espoir des Amœs. Alors que je pensais que les limbes m’avaient emporté, la clarté du soleil me tira de ma torpeur.
« Réveille-toi Ewil, écoute ma voix, reviens vers nous. »
Mes cheveux me fouettaient le visage,les rafales soufflaient dans le bois.
« Qui ?...Qui ?..
_Chuuut, ne parle pas, tu es encore trop faible, mais n’aies crainte, je ne te veux aucun mal. Je suis Elwïnd, je te suis depuis plusieurs jours...
_... Mais que...s’est-il pa...passé ?
_L’exploit que tu as accompli aujourd’hui restera à jamais inscrit dans nos légendes. La forêt noire dans laquelle tu es allé chercher le sheïn writen mïnân, n’était pas seulement gardés par une poignée de Saïs, cela ne ta donc pas paru trop simple ?
_...?
_Elle était également protégés par des envoûtements, des sortilèges, des pièges. Tu y a survécu, et en toute facilité, le pouvoir qui te protège est plus puissant que nous ne pouvions l’imaginer. Un seul t’a affecté, le plus puissant d’entre tous, celui qui gardait le coeur, celui que tout notre monde craint, celui qui t’aurait tué si je n’étais pas arrivé... »