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Publié : 16 février 2006
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Chapitre 11 : Adieu Royaume des Elfes !

Ma famille me manquait...Chaque jour je pensais à eux, je me demandais s’ils s’inquiétaient pour moi, et aussi ce qu’ils faisaient en mon absence. Mais j’étais l’Elu, et je ne pouvais renoncer à mon destin, même si cela aurait pu m’arranger ! Si cette vie était la mienne, alors il fallait que je l’accepte, et que je fasse tout mon possible pour réussir ma mission : retrouver l’Amulette.

Après le conseil, j’étais légèrement abasourdi.
Dans une heure, le voyage allait commencer, mais pour l’instant, la seule chose qui me trottait dans la tête, c’était de faire mes adieux à la belle Pélisse...

« Bonjour Pélisse... lui ai-je marmonné.

Bonjour Edwin, ça va bien ce matin ?

Heu, ...oui.

J’ai appris que tu allais partir en quête de l’Amulette, je te félicite, je suis persuadée que tu y arriveras.

Ah, heu...merci c’est gentil. Mais ça me fait de la peine de quitter le Royaume des Elfes, j’y étais bien...

Tu reviendras, m’a-t-elle dit en me lançant un petit clin d’œil. »

Je voulais lui dire merci, mais un simple regard suffit. C’était tellement intense lorsqu’on se regardait...
Plus que trente minutes avant le grand départ. J’étais tendu. Très tendu. Il fallait absolument que j’avoue mes sentiments à Pélisse, si ça se trouve, je ne la reverrais jamais.
Pélisse !?

Oui ?

Heu...je voulais te dire que...enfin, que...que je t’aimais bien.

J’étais tout rouge. Mon cœur battait très vite.

Ah, merci, moi aussi ! »

Elle me sourit. C’était une victoire de gagnée, avant toutes les autres... Plus que vingt minutes. C’est à ce moment-là que je commençai réellement à douter de moi.

« Edwin ! Prépare tes affaires ! Dans dix minutes, en route ! clama Artanis.

J’arrive !
 »
C’était excitant, et en même temps stressant. D’ailleurs, tout ce qui est excitant est stressant.
Je préparais mes affaires. Dans mon sac, je mettais quelques habits de rechange, une boussole, une carte, une montre (et autres accessoires de ce type), de la nourriture (qui d’ailleurs n’était pas fameuse...) et surtout, la bouteille de parfum des bois de Pélisse, qu’elle m’avait offerte.

« Tiens, c’est pour toi, je te l’offre, elle te portera chance tout au long de ton périple.

En route ! C’est parti ! Edwin !?

Oui j’arrive ! »

J’embrassai toute la famille elfe qui m’avait aidé, et d’un baiser plus long et plus fort pour Pélisse. Je pense qu’elle l’avait remarqué.
Je me cramponnai à mon destrier (je n’avais jamais fait de cheval auparavant) et Artanis, qui se trouvait devant moi, me fit signe d’avancer.

« Au revoir tout le monde ! J’espère qu’on se reverra bientôt ! »

Une petite larme glissa sur ma joue. Je n’aurais jamais cru pleurer pour cela, mais là je ne pouvais me retenir. Je regardais le visage de Pélisse s’estomper peu à peu sous la brume bleutée de la lagune. (La mer n’était pas loin...)
A présent, on ne voyait que quelques silhouettes gesticuler au loin.

« Regarde devant toi Edwin, sinon ne t’étonne pas de perdre l’équilibre, me lança Artanis. »

Ca y est, le long périple allait commencer, en quête de la fameuse Amulette qu’il fallait coûte que coûte que je ramène.

« Ah ! »

Une sensation de légèreté m’envahit. Artanis me sourit.
« 
Tu voles mon beau !

Encore ?

Oui, je m’étais mis à voler, dans ma chambre, il y a quelques semaines...D’ailleurs c’était pour cela que j’étais là.
Encore..., me dit Artanis, comme si elle était au courant.

Tu penses voler tout le trajet ?

Je ne sais pas.

Parce qu’on pourrait se débarrasser tout de suite de ta monture ! Lorsqu’on arrivera à la clairière, Norfin nous attendra là-bas, et nous devrons abandonner nos montures, alors autant que tu le fasses tout de suite. Le cheval aura moins de chance de se perdre ou de se faire attaquer... »

Sur ces mots, j’aquiesçai de la tête, et je laissai mon cheval galoper dans tous les sens, le laissant s’engouffrer dans la forêt en espérant qu’il ne se fasse pas dévorer par une quelconque bête sanguinaire...

« D’après mes calculs, nous arriverons à la clairière dans un quart d’heure à peu de chose près. C’est une vaste clairière où les dragons attendent les Elfes pour un quelconque voyage. Bien sûr, grâce à mon don que tous les Elfes n’ont pas, je m’occupe de beaucoup de choses, dont ces dragons. Cette clairière est assez mystérieuse, elle est encerclée de montagnes et il s’y trouve de nombreux vestiges de la guerre contre les Shäwis, comme des colonnes, des squelettes...Mais ne t’inquiète pas.

Bien...des Elfes m’ont dit que dans cette clairière se trouvaient des dragons qui te piétinent, te dévorent, te... tu es sûr de ne pas vouloir, en utilisant tes dons de télékinésie, demander à ton dragon de nous rejoindre à un autre endroit ?... »

Je lui fis un sourire.

« Ce que tu peux être timoré ! Ne t’inquiète pas, cette clairière, c’est comme un parking pour dragons, toute les précautions sont prises, ne t’inquiète pas... »

Elle me sourit...