Collège Jean Moulin

Undril ? C’était bien elle qui venait de prononcer ces mots dans ma tête ! J’en étais sûr. La confiance était revenue, un poids énorme s’envola de mes épaules ! J’avais repris confiance en moi et en ce monde, le blocage avait cessé !
_Oui Ewil, en découvrant un indice important pour ta quête, tes doutes se sont dissipés, et la connexion est rétablie entre nous. Mais sache que pendant tout ce temps je suis restée en relation avec toi, il nous était impossible de communiquer mais je savais tout ce qui se déroulait !
_Undril, oh comme tu m’as manqué, j’étais complètement perdu sans toi...
_Attention quelqu’un approche ! »

Je me suis caché derrière un buffet. Un Saïs approchait, mais que cherchaient-ils donc ?
« Les 6 perles Ewil, toutes pleines de pouvoirs différents, mais le Roi des saïs vise plus haut, il cherche à pénétrer dans le château oublié, le château de Baân.
_Mais pour quelle raison ? Ce château renferme la clef de leur destruction !
_Exact, s’ils y pénètrent avant toi tu n’auras plus aucune chance de les vaincre. Mais il n’y a pas que cela, à l’intérieur de la forteresse noire se trouve le savoir... du monde, un savoir interdit banni par les anciens. Si jamais les Saïs s’en emparaient, ce serait la fin de tout Ewil à la fois dans notre monde et...dans le tien !

Les mots d’Undril m’avaient profondément choqué. Soudain, le poids qui s’était envolé de sur mes épaules s’y reposa de nouveau. Comment tant de choses pouvaient dépendre de moi ?
Tapi au fond de ma cachette, j’attendais que l’immonde spécimen qui traînait devant moi disparaisse.
_Ewil, écoute-moi. Si dans cette bibliothèque la connexion entre nous est rétablie, il y a une raison. Si dans cette bibliothèque, tu es tombée comme par enchantement sur ce livre, il y a une raison... Une PERLE sacrée était cachée ici et tu l’as trouvée ! Il existe 6 perles sacrées dans notre monde, les perles Vetoîs, Sêny, Zin, Merwin, Albane, Ikïs. Tu as trouvé la 3ème, il ne t’en reste plus que cinq. Tu avances dans ta quête, Ewil, mais attention, le temps se joue de nous. Nous sommes au second jour, n’oublie pas ce que t’a dit Saphira...