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Publié : 18 décembre 2007
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Chapitre 17 : Le lac

Alors que je longeais l’immense lac, perdu dans mes pensées, une forme scintillante apparut à la surface de l’eau. Les derniers rayons du soleil luisaient sur la paroi de satin et faisaient apparaître une sorte de bloc sous le lac.
Que devais-je faire ? Prendre le risque de me tremper pour rien et même de me noyer ou plonger afin de voir ce qui attirait tant mon attention ?

« Vas, ce lac mystérieux te fourniras une nouvelle opportunité, saisis-la ! »
Alors j’ai commencé par ôter mes vêtements jusqu’à me retrouver totalement nu. Cette situation était des plus embarrassantes bien que je sache que j’étais seul, je n’étais pas à l’aise.
Je n’ai pas mis longtemps avant de plonger. Etant donné la température extérieure je n’avais plus d’autre solution.
Une fois totalement immergée dans l’eau, j’ai cru que mes entrailles allaient se déchirer. J’étais prise dans un étau, incapable de faire le moindre geste alors que je sombrais dans les eaux noires du lac ! Elundril me cria de me reprendre, que je ne pouvais abandonner ainsi à la fois ma famille et ma quête.
Grâce à un immense effort de volonté, mes jambes commencèrent à se rétracter pour exercer de petites pressions afin que de remonter à la surface. L’air me manquait cruellement et alors que j’étais sur le point de m’évanouir, la surface arriva et mes poumons se remplirent d’oxygène.
Je nageais jusqu’à la rive et ne pouvant m’évanouir à cause du froid qui me congelait le sang dans les veines, je me séchai avec un morceau d’étoffe qui traînait dans mon sac. Après avoir allumé un feu pour me réchauffer, j’entrepris de camper au bord du lac.

A mon réveil, le bloc avait disparu mais je savais qu’il n’avait pas bougé durant la nuit. Avec les encouragements d’Elundil, mes vêtements se retrouvèrent de nouveau sur l’herbe moite et je commençai à pénétrer dans l’eau. Mais cette fois-ci, l’échec n’était pas au rendez vous et je réussis à ramener le mystérieux bloc sur la berge
Après avoir remis mes vêtements, sans même avoir pris le temps de me sécher, je courus jusque à la berge où était posé le bloc. Il ne pesait rien, on aurait dit qu’il était entièrement fait d’air, dessus, des inscriptions gravées en or brillaient et disaient :
SEUL UN ESPRIT SANS TACHE PARVIENDRA A S’EMPARER DU SECRET QUE JE RENFERME.

Puis d’autres inscriptions sont apparues :
AN DI ALLAIGH ANDIL AIGHT

Je n’avais aucune idée de ce que signifiait ce texte mais ...