Collège Jean Moulin

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Je commençais à fuir mais un homme vêtu de noir me bloqua la route en donnant des ordres aux autres soldats dans une langue étrange que je ne comprenais pas. Puis ceux ci se volatilisèrent. Je demandai à l’homme qui il était et pourquoi il m’avait attaqué. Il me répondit quelque chose que je ne pus comprendre : "neus seumme leus saïs neus aveus pour eurdre deu proteuge la monteugne blanche et deu te rameneu a neutre chef"

A ce moment-là, mon instinct me conseilla de dégainer mon épée mais bizarrement j’étais comme paralysé comme si quelqu’un me tenait les mains et au moment où mon interlocuteur allait me les attacher, je réussis à me libérer et mes mains répondirent à nouveau.

« FAUT PAS QU’IL S’ECHAPPE !!! TIREZ !!!!" avait-on crié dans un langage que je comprenais cette fois-ci »

Une volée de flèches s’envola dans les airs et je sautai derrière un arbre pour l’esquiver.
« Surveillez la route ! Il ne peut pas s’échapper !o le chef de la troupe. »
Ils étaient si nombreux que je ne pouvais pas les compter.
« Ne fais pas un bruit me chuchota Undril. »

Alors je me faufilai dans les hautes herbes en rampant pour pas me faire repérer.
Un peu plus tard, des silhouettes crièrent au loin :
« EWIL ! SAUVE-TOI !!!!!!!!!!!! »

C’étaient Saphira, Jack et tous les autres qui venaient pour me défendre. Ils se dirigeaient droit vers le groupe de Saïs qui avait l’air de se replier.
Je courus de toutes mes forces vers le grand lac qui se trouvait à peu près à 1 km de ma position.
Une fois arrivé, je repensais à tout se qui s’était passé : ils m’avaient sauvé pour la seconde fois et j’espérai qu’ils étaient sains et saufs.
Undril essayait de me réconforter en me disant que tout se passerait bien.

« Ewil, il faut maintenant trouver le père de ce vieil homme, murmura Undril
_Mais ! Il a 73 ans et son père est normalement mort depuis longtemps ! »
Je décidai de ne plus y penser et je regardai attentivement le lac.
Je ne savais pas comment le traverser, mais en le contournant, cela pourrait prendre plusieurs jours.
Alors, une fois la nuit tombée, je repris mes bagages et essayai de contourner le lac.
Après une bonne heure de marche, j’entendis quelque chose bouger dans les buissons.
Je pensais que c’était un animal mais Undril me cria :"ATTENTION EWIL, DERIERE TOI !!!!!!!!!
J’eus juste le temps de brandir ma lame qu’une flèche sortit des buissons et rasa ma tête.
Sans savoir qui était l’auteur de ce geste, je lançai de toutes mes forces l’épée du vieil homme en direction des buissons.
Il y eut un cri épouvantable et un homme tomba au sol.
« Tu m’as peut-être eu mais tu arriveras trop tard au château, mes hommes ont tout détruit et il n’y a aucun survivant ! ah ah ah ... »

L’étrange personnage ne bougeait plus, il était mort.
Après cette mésaventure, je décidai de reprendre la route vers la montagne...