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Publié : 9 février 2006
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Chapitre 5 : Première bagarre !

« Edwin ! Edwin ! Réveille-toi, s’il te plaît, nous devons nous dépêcher ! »
Je revenais à moi tout doucement, j’ouvrais les yeux et vis le magnifique visage d’Earenya tout proche de moi, elle était vraiment très belle sans doute parce qu’elle faisait partie de la race elfique, qui est dotée dès la naissance de la beauté, de la grâce et de pouvoirs très puissants.
« Ca va ? Tu n’as rien ?

Je crois que ça va, mais j’ai un affreux mal de tête... Aïe ! Ouille ! Que s’est-il passé, je ne me souviens plus de rie...

Mais enfin ! On n’a pas le temps, viens, grimpe sur le cheval et presse-toi tu veux ?! Je t’expliquerai tout cela pendant le voyage. »

Nous repartîmes au galop, ce qui était fort désagréable. Ma tête me faisait souffrir le martyre, et la route parsemée de trous un peu partout faisait faire au cheval des petits sauts déplaisants. Je m’apprêtais à entamer la discussion lorsqu’Earenya me dit :

Je sais que tu veux savoir ce qui s’est passé tout à l’heure ! Eh bien, voilà : tu as entendu un bruit de branche qui se casse derrière toi et après c’est le vide, c’est ça ?

Exactement !

Ce bruit, c’était un des hommes d’Elfric et c’est lui aussi qui t’a assommé, tu t’es évanoui et ils ont essayé de t’enlever, mais super Earenya était là ! Eh oui ! Eh ! eh !...

Bon reviens avec moi là ! Sors de tes fantasmes !

Euh ! Oui, excuse-moi ! Je suis là pour te protéger donc je me suis battue contre eux et je leur ai mis une bonne raclée !

Toi ! Une fille ! Tu t’es battue ?!

Oui ! Et alors ? Tu crois peut-être que les filles ne savent pas donner des coups de pieds et des coups de poings ?! Non mais détrompe-toi coco ! Je sais sans doute mieux me battre que toi ! Et cela est peut être dû au fait que dans les coutumes de mon peuple, on apprend aux enfants à se défendre et à monter à cheval.

Oh, excuse-moi ! C’est un mauvais réflexe de gars prétentieux ! Je ne voulais pas t’offenser.

Tu es pardonné ! Donc je t’ai défendu et puis je t’ai monté sur mon beau destrier et on s’est enfui.

Ah ! Ok, et bien merci pour les explications !

Il n’y a pas de quoi ! »

Nous galopâmes tout l’après-midi. Le temps pour moi passa fort vite : mon mal de tête m’infligeait tellement de douleurs que je m’endormis. En début de soirée, je me réveillai, une question me trottait dans la tête :

« Au fait ! On va où ?! Parce que les Rives du Destin, c’est bien à une semaine de cheval !

Ne t’inquiète pas ! J’ai tout prévu : nous allons faire un petit séjour dans mon royaume !

Tu veux dire que l’on va chez les Elfes ?!

Oui ! Pourquoi, il y a un problème ?

Non, mais à vrai dire je n’en ai jamais rencontré, à part toi. Et il paraît que le royaume est magnifique, qu’il y a une douce lumière blanchâtre qui baigne toute la contrée dans une immense clarté ! Des parfums font tourner la tête aux étrangers tellement leurs odeurs sont exquises !

C’est vrai, mais attends un peu d’y être pour en parler... »

A ce moment j’étais loin de me douter des nombreuses et merveilleuses choses que j’allais découvrir dans ce monde fabuleux, notamment la rencontre de la famille de ma sauveuse et plus précisément de sa sœur, de mon âge, qui elle n’était pas un parfum mais qui allait tout de même me faire tourner la tête...